23.5.12

Pour aborder la sexualité

Mes trois copines «mamans-dyspraxiques» le confirmeront, cela faisait près d’une année que je recherchais un livre qui allait me permettre de parler de sexualité avec les enfants.
Parce que je constate que les habiletés sociales doivent être démontrées de manière explicite, je cherchais le bouquin idéal qui allait me permettre d’utiliser des images comme déclencheurs, des textes et des idées de questionnements pour aborder cet aspect de la vie courante.
À force de chercher, j’ai trouvé !
Ce n’est pas un, mais deux bouquins qui ont trouvé preneuse (et possiblement un troisième quand l’adolescence se pointera le bout du nez). En plus, je me sens en confiance, puisqu’ils sont écrits par Jocelyne Robert, une sexologue dont la réputation et la crédibilité sont établies depuis plusieurs années.
Dans le volume ciblant les 0 à 6 ans, on présente majoritairement de petites histoires sous forme de bande dessinées. (cliquer sur l’image pour avoir les informations relatives au livre)
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Dans le deuxième volume, pour les 6 à 9 ans, il y a plusieurs pages que l’enfant peut personnaliser. J’aime qu’il y ait également de petites histoires qui amènent les enfants à avoir une bonne estime de soi (personnalité, traits physiques…).(cliquer sur le livre pour avoir les informations relatives au livre)
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J’ai acheté les livres il y a trois semaines et depuis, ils traînent sur le bureau. Je prévois commencer à les regarder avec les enfants quelque part en juin (quand la grande fille aura terminé ses examens scolaires et la maman, de corriger ceux de ses élèves…). Cependant, la couverture attrayante a déjà attiré ma fille, qui a feuilleté avec intérêt les pages.

16.5.12

Nos enfants et les vacances d’été!




Le décompte est commencé. Il reste moins d’une trentaine de jours d’école avant la fin de l’année scolaire. "Déjà?" disent certains et d’autres, comme moi, disent plutôt  "Ouf! A-t’on vraiment réussi a passé au travers?!"
Eh oui, nos enfants seront "enfin" en vacances… Après tant d’efforts (assurément plus que nos neurotypiques!) Nos petits dys ont couru bien plus qu’un marathon et le repos sera (serait) bien mérité! Mais, je suis en plein questionnement…

-      Est-ce que les thérapies continueront cet été?

-      Est-ce que je laisserai ma fille décrocher pendant deux longs mois dans l’espoir de lui redonner la force de recommencer en septembre?

Pour la 1re fois depuis plusieurs années, j’envisage une pause. Pour elle, pour nous! Depuis le préscolaire, ses étés sont parsemés de rvs en orthophonie, ergothérapie, psy et j’en passe… J’ai tellement le goût de peser sur le bouton « OFF » et voir ma fille s’amuser... De la joie pure, sans avoir à lui couper son plaisir pour aller travailler…
Bien sûr, pour elle ça ne changerait peut-être pas grand-chose, car les nombreuses thérapies font partis de son quotidien du plus loin qu’elle puisse se rappeler. Les thérapeutes sont ses amies de jeu, croit-elle! Mais moi, je sais… Elle travaille fort, trop peut-être… Pour arriver à se sortir la tête hors de l’eau et voir les autres qui sont rendus bien plus loin, elle doit faire des efforts surhumains. C’est fort probablement ses yeux clairs qui ont créé tant d’anxiété cette année. Avant, les autres, elle ne les voyait pas, mais maintenant elle se compare, elle sait qui elle est et ce qu'elle a!

Je pense que dans le fond, c’est moi qui ai besoin d’une pause. Ne pas avoir à courir toutes les semaines pour 2-3 rvs hebdomadaires. Je suis en pleine réflexion et je n’ai pas encore fait mon choix, notre choix.
De plus en plus, je pense qu’on va pencher pour une pause et que le camping, le plein air et les activités en famille prendront plus de place… mais :

-      Est-ce qu’en lui donnant une pause, elle boudera ses rvs en septembre?

-      Est-ce qu’elle va se rendre compte que la vie est belle quand on peut enfin en profiter?
-   Prendra t'elle plus de retard qu'elle n'a déjà?
 

Et vous, qu’en pensez-vous? Que ferez-vous?

9.5.12

Quand Zoothérapie rime avec dyspraxie!

Nous n'avions plus d'animaux depuis déjà 3 ans.  Notre vie était bien plus simple depuis.  Pas besoin de penser à des bibittes à poils en plus de nos mille rendez-vous, les soins particuliers à prodiguer à nos enfants (brushing, diète sensorielle, exercices d'orthophonie, etc...). Quand enfin nous pouvions dormir une nuit sans se faire réveiller par nos enfants, c'était un chat qui venait miauler pour sortir dehors! 

Retrouvailles de Fiston et Magie après l'école.

Il y a un peu plus d'un, nous sommes déménagés à la campagne pour notre plus grand bien. Nos voisins ont une écurie et quelques animaux et quand nous avons été invités à venir  les voir, je me suis rendue compte que mes enfants étaient devenus très peureux, voir anxieux, en présence des animaux, alors que nous avons la chance de voir les chevaux tout au long de la journée, de notre cour arrière...


Pause douceur, pleine de câlins, pour ma petite tornade! 

Même le passage d'un chat pouvait déclencher une crise d'hystérie chez ma fille (elle n'a pas encore fait tout le tour de la ferme sans sauter dans notre dos et hurler à mourir!), je ne vous dis pas combien cette situation est devenue stressante pour elle, mais aussi pour nous.  Quand les amis viennent  chez nous, c'est toujours un gros succès que d'aller offrir des pommes et des carottes aux chevaux, alors que ma propre fille reste en retrait, toute seule...

Réconfort et CHAThéapie pour maman

Fiston a finalement laissé tomber ses craintes pour aller, presque à tous les jours, aider à la ferme pour nourrir les animaux et revenir avec des oeufs frais, un grand sourire aux lèvres et des étoiles de fierté dans les yeux. Quand il revient de l'école, vérifier s'il peut aller à la ferme est sa première préoccupation!   Mais, la peur des chats restait bien présente... 

Magie, Princesse et notre cour arrière


Paradoxalement, Fillette nous demandait d'avoir une chatte depuis plusieurs mois.  Ça ne nous tentait pas vraiment au départ, puis, quand l'occasion s'est présentée, nous sommes finalement devenus la nouvelle famille d'accueil de deux petits chatons: Magie et Princesse. C'était l'occasion rêvée d'arrêter cette peur paralysante qui prenait trop de place dans la vie de notre fille.

Une grande réussite: Fillette assise à côté des petites chattes!


Dès le premier matin, la magie a opéré: les enfants parlaient beaucoup plus, faisant preuve d'imagination pour confectionner des cabanes et des jouets pour les chats et miracle, mon fils les prenaient déjà dans ses bras.  Même sa soeur a commencé à les flatter du bout des doigts. Je dois aussi avouer que nous sommes choyés, nos chattes viennent d'une grosse famille et elles sont très sociales et affectueuse.

Avouez, elles sont si mignonnes!

Après presque deux mois, je peux dire que c'est la meilleure chose qui pouvait nous arriver!  Et ce, pas juste pour les enfants.  Je suis aussi tombée en amour avec mes petites chattes, leur douceur, leur présence et leur chaleur me font tellement de bien.  Sans parler de mon conjoint, que je surprends à parler avec elles et que je les retrouve tous les trois bien collés à chaque soir!

Pour conclure, je dois vous partager une grande victoire... Samedi dernier, nous sommes allées, ma fille et moi, visiter une écurie voisine et un miracle s'est produit.  Fillette a flatté un poney et elle commencera des cours samedis prochains avec lui (et sa propriétaire!), à sa demande.   Elle était toute excitée, les mots fusaient comme jamais et depuis, elle en parle à tous les jours!

Alors, si jamais on vous parle de zoothérapie, dites oui! Et si vous avez de belles expériences, partagez-les nous ici!  Ça ne peut que faire du bien à d'autres parents et surtout, d'autres enfants.

Et vous, est-ce que